La population brésilienne se répartit de facon très inégale sur le territoire le plus vaste d’Amérique Latine. En effet, l’Amazonie couvre la majeure partie de ses terres, tandis que la côte sud a une très forte densité avec les mégalopoles de Saõ Paulo et Rio de Janeiro. Cette région regroupe d’ailleurs la majeure partie des richesses.

Mais, en dehors de toute considération géographique interne, le Brésil est cependant un des pays où les inégalités sociales sont les plus criantes.

La población brasileña se distribuye de manera muy desigual en el territorio más extenso de América Latina. En efecto, Amazonia cubre la mayor parte de sus tierras, mientras que la costa meridional tiene una muy fuerte densidad con las megalópolis de Saõ Paulo y Rio de Janeiro. Esta región agrupa la mayor parte de las riquezas. Pero, fuera de toda consideración geográfica interna, Brasil es, sin embargo, uno de los países donde las desigualdades sociales son las más escandalosas.

Ce contraste économique se retrouve directement dans les grandes villes où des quartiers de tours habitées par les plus riches se juxtaposent aux favelas, ces quartiers autoconstruits sur des terrains occupés illégalement et souvent dangereux (de part leur implantation sur de fortes pentes ou sur des terrains innondables). D’autre part leur expansion menace parfois l’équilibre des zones naturelles sur lesquelles elles s’implantent. A l’heure qu’il est, on compte près de 800 favelas autour de la ville de Rio de Janeiro.

Este contraste económico se encuentra directamente en las grandes ciudades donde barrios de torres habitadas por los más ricos se yuxtaponen a favelas, estos barrios autoconstruidos sobre terrenos ocupados ilegalmente y a menudo peligrosos (por su implantación sobre fuertes pendientes o sobre terrenos innondables). Por otra parte, su extensión amenaza a veces el equilibrio de las zonas naturales sobre las cuales se establecen. A la hora que es, se cuentan cerca de 800 favelas en torno a la ciudad de Rio de Janeiro.

Chronologie du drame urbain brésilien

Chronología del drama urbano brasileño

Au début du XXe siècle se lance une période de réformes et d’assainissement urbain accompagnées d’aménagement paysager dans le but dassurer une base au marché immobilier capitaliste. C’est le début de la ségrégation territoriale où la population exclue de ce phénomène est renvoyée en périphérie des villes.

En 1930, l’état investit dans le développement industriel du pays avec les infrastructures nécessaires. C’est ainsi qu’entre 1940 et 1980, le PIB du Brésil croît avec des indices supérieures à 7% par an, un des plus forts du monde dans cette période. Malheureusement il n’aura profité qu’à une faible part de la population…

C’est dans cette dynamique qu’entre 1940 et 2000, la population urbaine est passée de 18,8 millions d’habitants (soit 26,3% de la population) à 138 millions d’habitants (soit 81,2% de la population). C’est surtout à partir de 1964 que le Brésil connaît un investissement immobilier sans précédent, et que les villes se verticalisent.

Dans les années 1980 et 1990, la croissance démographique est plus forte que celle du PIB. Ces décennies, connues sous le nom de “décades perdidas” autrement dit “décennies perdues” se caractérisent par une concentration de pauvreté urbaine sans précédent.

C’est aussi la naissance de la violence urbaine avec une croissance effrénée d’homicides encore inconnue jusque là, liée à l’exclusion sociale et à la désarticulation du réseau urbain.

A principios del Siglo XX se lanza un período de reformas y saneamiento urbano acompañadas de adaptación paisajista con el objetivo de establecer una base al mercado inmobiliario capitalista. Es el principio de la segregación territorial donde se desplaza a la población excluida de este fenómeno hacia la periferia de las ciudades.

En 1930, el estado invierte en el desarrollo industrial del país con las infraestructuras necesarias. Por ello entre 1940 y 1980, el PIB de Brasil crece con índices superior al 7% al año, de los más fuertes del mundo en este período. Desgraciadamente sólo habrá aprovechado a una escasa parte de la población…

Es en esta dinámica que entre 1940 y 2000, la población urbana pasó de 18,8 millones de habitantes (o 26,3% de la población) a 138 millones de habitantes (o 81,2% de la población).

Es sobre todo a partir de 1964 que Brasil conoce una inversión inmobiliaria sin precedentes, y que las ciudades se verticalizan. En los años 1980 y 1990, el crecimiento demográfico es más fuerte que el del PIB. Estas décadas, conocidas bajo el nombre de “décades perdidas” se caracterizan por una concentración de pobreza urbana sin precedentes.

Es también el nacimiento de la violencia urbana con un crecimiento desenfrenado de homicidios, aún desconocida hasta allí, vinculada a la exclusión social y a la desarticulación de la red urbana.

Quel lendemain pour les favelas?

¿Qué futuro para los favelas?

Le problème des favelas, avant d’être un probleme urbain est un problème principalement social. C’est sans doute pour cette raison que les programmes gouvernementaux de constructions de logements sociaux ont, dans la plupart des cas, été un échec.

El problema de los favelas, antes de ser un problema urbano es un problema principalmente social. Es seguramente por esta razón que los programas gubernamentales de construcciones de viviendas sociales, en la mayoría de los casos, fueron un fracaso.

Plutôt que de déplacer les populations en marginalisant d’autant plus l’image des favelas, le gouvernement a lancé une campagne d’urbanisation de celles-ci il y a quelques années, en leur donnant accès à l’eau, au drenage, à l’électricité et en les reliant à la ville par les transports. Cependant beaucoup de travail dans ce sens reste à faire… En outre, plus les implantations s’éloignent du centre, moins les services sont présents.

En vez de desplazar a las poblaciones, marginalizando aún más la imagen de los favelas, el Gobierno lanza hace unos años una campaña de urbanización de las favelas, dándoles acceso al agua, al drenage, a la electricidad y conectándolas a la ciudad por los transportes. Sin embargo mucho trabajo en este sentido queda por hacer… Además cuanto más los establecimientos se alejan del centro, menos los servicios están presentes.

D’autre part, la pauvreté ne se situe pas seulement en périphérie des villes. En effet de nombreux bâtiments de bureaux locatifs sont abandonnés dans les centre-villes. Il semblerait que 15.000 personnes vivent dans les rues de São Paulo, alors que 400 bâtiments et terrains restent vides et inutilisés dans le centre! Malgré leur forte déterioration, ces édifices sont souvent peut à peu squattés par les plus démunis, qui se voient explusés dans un deuxième temps….

D’autres, également très nombreux, se font héberger par la famille ou les amis de facon permanente, ce qui leur vaut leur appelation de ce qui vivent « de favor ».

Por otra parte, la pobreza no se sitúa unicamente en periferia de las ciudades. En efecto, se abandonan numerosos edificios de oficinas de alquiler en los centros. Pues 15.000 personas viven en las calles de São Paulo, mientras que 400 edificios y terrenos siguen siendo vacíos e inutilizados en el centro! A pesar de su fuerte deterioro, estos edificios se ocupan poco a poco por los más pobres, que estan expulsados en un segundo momento…. Numerosas otras personas piden alojamiento a la familia o a los amigos de manera permanente, lo que les vale su nombre de los que viven “de favor”.

Face à toutes ces injustices sociales, des groupes tels que le très dynamique Mouvement des Sans Terres revendicant le droit de la Terre à ceux qui la travaillent, voient le jour. Moins connu, le Mouvement des Sans Toits de Salvador, revendique, lui, le droit à un habitat digne, et agit principalement en occupant les immeubles vides en aidant les familles qui s’y installent dans leur organisation sociale. Un des coordinateurs du mouvement affirme: nous sommes une armée de citoyens, et nous refusons de supporter plus longtemps l’exclusion et la pauvreté…! Pourvu que son message soit entendu des autorités!

Ante todas estas injusticias sociales, grupos como el muy dinámico Movimiento de sin Tierras revendicant el derecho de la Tierra a los que lo trabajan, se realizan. Menos conocida, el Movimiento de sin Techos del Salvador, reivindica, él, el derecho a un hábitat digno, y actúa principalmente ocupando los edificios vacíos ayudando a las familias que se instalan en su organización social. Uno de los coordinadores del movimiento afirma: ¡somos un ejército de ciudadanos, y nos negamos a soportar más tiempo la exclusión y la pobreza…! ¡Ojalà su mensaje llame la atención de las autoridades!

2 Responses to “. Brésil / Brasil – 27/08/08 au 01/11/08”

  1. Francifrà Says:

    ah!! que interesante!
    las fotos son tomadas por vosotras?
    esta ultima parte de la ocupacion de edificios abandonados me acuerda la exposicion que vimos en el centro cultural de espana en mexico en donde aparecian fotos de la gente que vivia en esos edificios… habeis tomado inspiracion de ahi?
    saludos y ¡Enhorabuena!

  2. Graziella Says:

    Bonjour,
    Je suis étudiante à l’Ecole Nationnale Supérieure d’Architecture de Nancy, et je suis en Troisième année.
    Je fais mon mémoire de Licence sur les auto constructions en Amérique Latine. Cela reste une approche théorique, que je vais concrétiser a partir de juillet, car je vais faire ma première année de Master à l’université de Mexico, et j’attends beaucoup de cette immersion culturelle, pour mieux comprendre les problèmes liés tant à l’urbanisation, qu’au niveau social politique ou économique.

    Je suis admirative de votre travail, et j’espere tout comme vous arriver à mes fins, apres mon diplomes, c’est à dire partir en Amérique Latine, afin de travailler sur certains problemes que j’essais de comprendre et mettre en forme à travers mon Mémoire de Licence.
    J’ai lu dans le Monde, un article sur une barrière écologique à Rio qui aurait pour but d’empecher l’extension d’une Favela.
    Est-ce que vous seriez habilitées à m’en dire un peu plus sur ce projet? et si vous auriez quelques liens …

    Je vous remercie, et encore une fois je le répète , je suis admirative par rapport à votre investissement et vos démarches.

    Cordialement,

    Graziella Le Guevel


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